L’atelier « Ebénisterie »

Et le rêve devint réalité…

 

09 Nov.29 013

Ré-Installation du coin bricolage et de l’atelier ébénisterie

Durant toute sa carrière, dans laquelle il s’est donné sans compter, « Luciole » se plaisait à rappeler qu’il était, à l’origine, de formation « Menuiserie ». Ses meilleurs souvenirs d’enfance le ramènent naturellement à l’époque de son apprentissage, à Moirans en Montagne (Jura), région par excellence du bois. Il rêvait d’avoir une machine et de pouvoir retravailler cette matière noble qu’il affectionne tant ; mais en appartement, cela ne restait qu’utopie !

Le bois : sa matière préférée. Reconnaître l’essence d’un arbre juste en regardant une planche m’a toujours remplie d’admiration !

Jusqu’à ce jour heureux de début de retraite où l’impossible est devenu réalité…

Mais pour faire de la menuiserie, il faut du bois et il faut le stocker, le laisser sècher : pas une mince affaire ! Du chêne, du frêne, du noyer, de l’acacia… bois dur, bois tendre…

Et de l’outillage : outre les machines, (combinée, scie, mortaiseuse, défonceuse, chantourneuse, rabot, ponceuse, …) qui font le plus gros, reste le plus beau mais le plus ardu ; les finitions, essentiellement à la main. Des scies, râpes, tournevis, marteaux, serre-joints, etc… des clous : « An non ! » jamais de clous, tout à la visserie ! et le fameux crayon de menuisier sans qui  rien ne se ferait.

Et surtout aussi de la place ! L’avantage d’avoir une maison et un grand sous-sol : garage et cave. Dans un premier temps, l’atelier s’est installé sur la partie garage mais le manque d’espace se faisant sentir, il a investi après quelques années la partie « cave » et y a pris ses aises.

La bonne odeur du bois fraîchement coupé ; la vieille grosse planche noircie par le temps devenue beau plateau de bois blanc au veinage unique, l’odeur énivrante du bois fraîchement travaillé, les copeaux qui parsèment le sol… tout un univers à lui seul.

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Chanson pour un arbre – Dominique  Dimey