Un matin printanier d’avril (2017). Petit coup d’oeil en déjeunant par la fenêtre. Tiens Qu’est-ce que c’est que cette pelleteuse qui investit le jardin public ? Les jours précédents, la pelouse fraîchement tondue s’était taguée de repères rouges dans le prolongement du terrain de jeux. Bon présage ? La réhabilitation du jardin public, dont j’entends parler depuis plus de 10 ans, aurait-elle enfin commencée ? En fin d’hiver deux arbres de l’entrée avaient été coupés et les souches arrachées, des panneaux pour les chiens avaient resurgis… puis plus rien…
Mais cette fois, c’est parti : la pelleteuse s’est mise en action, dénivelant le terrain d’un côté pour créer d’énormes taupinières de l’autre. Je profite de ma sortie canine pour demander aux employés ce qu’ils font : « on attaque un gros chantier ». Je n’en saurai pas plus ce jour là !
Une fois le périmètre cerné de barrières et rubans, d’étranges signes sont peints sur la terre. La pelleteuse reprend son service pour creuser divers trous, ici et là.
Lendemain plein de perplexité ; ça discute, on mesure les trous de la veille, on remesure… Ca n’a pas l’air d’aller cette affaire… En effet, on rebouche les premiers trous pour en faire de nouveaux. Pas évident de lire les plans ? Dans l’après-midi, on apporte du béton que l’on coule dans les différentes cavités. Deux du fond se voient surmontées d’un monticule de béton d’où surgissent deux énormes ressorts ; Voilà qui présage deux jeux pour enfants.
Plus rien les jours suivants. Mais il faut laisser les dalles de ciments sécher. Puis le mauvais temps refait son apparition ce qui va sans doute retarder la suite des travaux.
Une quinzaine de jours passent. Revoici la camionnette des employés municipaux. On décharge du matériel, des choses colorées dans leurs emballages plastiques. Le temps de vaquer à mes occupations matinales et à mon retour, je découvre une petite maisonnette et une jolie petite araignée qui a tendu ses cordes multicolores. Voilà qui promet bien des cris de joie à venir.
Quelques jours vont encore s’écouler, mais hélas sous la pluie. Le chantier est devenu un bourbier où quelques enfants ont eu la bonne idée de venir faire une bataille de boue ! J’imagine la tête de leurs parents en les voyant rentrer à la maison…
Ah ! revoilà les ouvriers. Tiens! on dirait bien un toboggan. Perplexité ! on déballe, on inspecte le terrain, on discute, on tourne dans tous les sens… puis, à midi, on remballe tout et on repart ! Il y aurait comme un problème apparemment ; c’est pas gagné ! Le lendemain, retour à la case d’hier. Les ouvriers sont d’attaque et accompagnés du tractopelle transportant un plancher sur pilotis : Voilà ! c’est une structure de jeux avec passerelle, mur d’escalade, etc… et toboggan ; il allait bien là ce fameux toboggan mais il s’installait en dernier. Tiens, je n’avais pas fait attention, mais deux chevaux se sont perchés sur leurs ressorts.
Le temps, toujours incertain, n’empêche pas la poursuite des installations et un deuxième ensemble d’escalade se déploie.
Une jeune topographe parcourt inlassablement le parc, toute la journée, en quête de mesures et données. La réfection du parc sera-t-elle totale ? Ce serait nécessaire, les allées étant régulièrement inondées d’eau et de boue quand il pleut, les bordures cassées, etc..
La pelleteuse déverse d’énormes godets de sable le long du terrain ; il va en falloir pour combler cette aire de jeux ! Nous voilà à nouveau sur un week end prolongé. La suite peut-être demain…
Voilà plus d’une semaine que rien n’a bougé; Seul un déversement de gravier aux abords du parc. Il faut dire que le temps ne s’est pas prêté à ce genre de travaux. Patientons…