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Promenade bucolique – La fête des 2 CV le 5 mai 2016

Afin d’éviter l’affluence prévue du week-end (j’avais oublié que c’était jours fériés), j’ai décidé de monter à la salle polyvalente voir le « musée des 2 cv » dès ce jeudi. Impossible de ne pas se douter d’une manifestation quelconque : des 2 cv partout, un ballet de couleurs, de bruits de moteur, de klaxons, le tout par une belle journée ensoleillée de printemps mais assez ventée.

Sur le parking réservé, quelques vieilles demoiselles se dorent au soleil et se font admirées.

Au dessus de nos têtes, l’hélicoptère survole notre Sévéragais pour des baptêmes de l’air.

Entrons. Passage à l’accueil : 3 € pour un bracelet, sésame pour la visite du musée et l’entrée sur le site de parcage et d’animations.

Bien que cette voiture soit de ma génération, je ne pensais pas qu’elle puisse avoir été déclinée en autant de variantes.

Faisons donc notre petite visite au musée.      image

Retour à la maison, je prends ma voiture (hé non, ce n’est pas une deuche, désolée) pour faire un saut sur le site. Pas forcément une bonne idée; J’aurais eu aussi vite fait d’y aller à pied. Direction Lapanouse, village contigu à Sévérac, à 2 kms. A la queue leu leu…. 20 mn à l’aller, 30 mn pour sortir et rentrer !

Organisation efficace : trajet entrée-sortie à sens unique, un balisage routier bien visible, des organisateurs aux gilets fluos postés à chaque intersection, etc…

Et les vastes prairies, derrière le plan d’eau de la Cisba, transformées pour l’occasion en parkings géants aux allées bien balisées, et en un immense camping bien ordonné. Vue très impressionnante dans notre calme campagne, que cette concentration d’énormes chapiteaux, de toiles et de véhicules.

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Allez, je gare ma voiture pas trop loin de l’entrée et surtout je repère bien où je l’ai mise : je n’ai pas envie de devoir faire  le tour des parkings pour la retrouver. Notez que j’ai mis mon affiche pour notre concert chorale pour faire la pub de « Résonance » par la même occasion.

A l’entrée du site, premier chapiteau incontournable : l’accueil avec ses tables « guichets » et ses stands touristiques. Le « sésame ouvre-toi » de mon bracelet me donne accès à la partie « animations et camping ».

Evidemment, partout, des 2 cv au repos, en expo, qui entrent, qui sortent, qui se pavanent…

L’ambiance détendue et bonne enfant est au rendez-vous ; il fait beau bien qu’un peu frais à cause du vent d’autan qui s’amuse comme un fou en s’engouffrant sous les abris de toiles des exposants, les parsemant de poussière de terre au passage : des terrasses « buvettes », des ventes de produits du terroirs, des camelots de souvenirs de toutes sortes à l effigie de la 2cv bien évidemment et de cette 23° rencontre nationale.

Le site est comme le reste : d’une organisation rigoureuse. Des allées bien délimitées avec les emplacements de chacun, de la place libre pour les animations. On a l’impression d’un joyeux fouillis mais très bien organisé. Pas étonnant qu’il ait fallu deux ans de préparation !

Rassemblement national et même international : des quatre points cardinaux de notre France, j’ai vu de tous les départements ainsi que quelques belges, anglais, suisses etc.. et je n’ai pas tout vu, les nouvelles immatriculations portant parfois à confusion. Mais pas de lassitude à errer parmi les allées car il y a toujours une deuche qui attire le regard, par son originalité, sa déco, sa customisation, sa couleur, etc…

Des choses surprenantes au cours de ma déambulation : une double 2cv !  http://2cv-legende.com/2cv-series-speciales/2cv-bicephale      une 2 cv piscine ! 2  2cv militaires ! 2 deux CV écologiques qui font le bonheur des enfants (Zut ! j’avais filmé mais j’ai effacé tous mes mini films par mégarde, impossible de les récupérer).  Le reste de ma ballade se fera uniquement en images en cliquant sur l’affiche.  2 cv affiche

 

Belle manifestation pour Sévérac qui n’aura jamais vu autant de monde dans ses murs dans une ambiance aussi sympathique. Et une belle façon de retrouver notre bonne vieille 2 cv ou de la découvrir pour nos jeunes générations.

Tout samedi les animations se sont poursuivies sur le site comme l’indique le programme.

Dimanche matin a vu un défilé incessant de « deuchistes » retraverser notre petite ville et prendre la route des retours. Je pense que notre belle région aura donné envie à quelques uns d’y revenir un peu plus longuement. Bonne route à eux.

Pour les amoureux des 2 CV, rendez-vous en juillet 2017 à Nîmes.

Rions un peu : http://www.unpeudhumour.ladeucheenfolie.fr/

Encore des 2cv : https://www.google.fr/search?q=image+2+cv&espv=2&biw=1291&bih=753&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwiw2Yrfh83MAhWG7RQKHcDECrcQsAQIIw&dpr=1

http://2cv-legende.com/

http://2cv-legende.com/decouvertes-sur-la-deuche/historique-nationales-et-mondiales-2cv/nationale-2cv-severac-le-chateau-2016

http://www.midilibre.fr/2016/05/06/c-est-le-woodstock-de-la-2cv,1328164.php

Promenade bucolique – suite 4 mai 2016

Et quand je vous disais que cela poussait comme des champignons et que, tout à coup, il y en avait de partout, de toutes sortes et de toutes couleurs….

Et tout cela au son d’une mélodie bien particulière, reconnaissable entre mille.

La publicité ayant fait son oeuvre, je suppose que vous avez deviné de quelle vieille plante je parlais car tout le monde la connait, même nos enfants bien qu’elle ne soit pas de leur génération.

Et voilà en une demi-heure, postée à un endroit stratégique, un petit festival de variétés et couleurs que j’ai pu immortaliser (et j’en ai raté). C’est vrai que pour une promenade bucolique, ce n’est pas très écologique… mais ça vaut le spectacle !  (clic sur la photo)

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Un petit tour ici pour plus de détails journalistiques : http://www.midilibre.fr/2016/05/05/aveyron-les-images-de-la-23-eme-rencontre-nationale-des-2cv,1327413.php

et là par exemple :  http://www.midilibre.fr/2016/05/04/a-severac-ca-va-deuchirer-animations-concerts-spectacle-et-un-jeu-pour-gagner-une-voiture,1327069.php

 

1er Mai – Promenade bucolique

images Promenade bucolique avec mon chien en ce 1er mai 2016.

En ce dimanche de printemps plus que frisquet il faut le reconnaître, pas de muguet en vue. Mais j’ai découvert une espèce bizarre qui commençait à germer partout autour de moi. La même forme, mais de couleurs différentes : des bleues, jaunes, rouges, grises, des bicolores, des bariolées ???

Ne pas toucher, espèce protégée.

Variété protégée et bichonnée.

C’est une très vieille plante découverte en 1948. Elle a proliféré jusqu’en 1990, et peu à peu a commencé à disparaître de nos villes et campagnes. On en trouve quelques unes par ci-par là. De temps à autre, en des lieux tout à fait différents et sans qu’on sache pourquoi, on a le bonheur d’en découvrir une multitude, concentrée au même endroit, dans une explosion de couleurs et de variantes.

En général, cet évènement étant assez rare, il draîne une nuée de curieux qui viennent profiter du spectacle. Mais il faudra patienter encore quelques jours pour l’éclosion totale.

Plus de détails et photos dans quelques jours. A suivre….

Cirque 23-24 avril 2016

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Ce vendredi 22 avril c’est une longue procession de camions jaunes et rouges qui a envahi le fond de la place de la gare de notre village.

Le cirque Muller vient d’arriver. Aussitôt les caravanes installées, les remorques animalières sont ouvertes, sécurisées, les broutants parqués dans l’herbe fraîche du printemps et le chapiteau est dressé.

Je ne vous raconterai pas le spectacle car je n’y serai pas mais je vais profiter du zoo.

Déjà enfants et parents se pressent devant les cages et parcs pour admirer les animaux. Il faut dire que cette année, le spectacle en lui même est là, devant nos yeux, dans la caravane des tigres. Quels animaux magnifiques ! Mais tous les regards sont tournés vers la tigresse et… ses quatre petits, encore de la taille de chat. Quelles adorables peluches ! pour le moment… Les deux mâles surveillent paisiblement.

En face lions et lionnes sont aussi curieux que les spectateurs. Délimité par les camions, un large espace a été réservé à Monsieur Hippopotame : 3 tonnes ! C’est l’heure du repas, et le seau de granulés est vite passé dans la large gueule ; je l’ai comparée à un aspirateur. Et Monsieur boit au jet d’eau en même temps que sa douche.

A l’arrière, le parc aux poneys, lamas, zèbre et une autruche. Dans la pâture, par deux, dromadaires, chevaux, biquettes, zébus, bisons et chameaux savourent tranquillement l’herbe tendre.

Prenez  quelques minutes pour y faire une promenade en cliquant ici clown

 

 

 

Souvenirs de voyages

Charner FochJe ne vais pas vous raconter les anecdotes de voyages. Pour cela, il faudrait que j’interviewe mon époux durant de longues heures et que je retranscrive ensuite ; et je ne suis ni journaliste, ni écrivain.

Peut-être à l’occasion d’évocations d’escales, rajouterai-je quelque article pour vous en narrer quelques unes si le principal intéressé le veut bien.

Vous ne trouverez aujourd’hui que des souvenirs « matériels » qui gardent,  dans notre maison, la mémoire nostalgique d’une « autre vie », une « autre époque », de l’âge insouciant de la jeunesse où tout n’est que découverte et  émerveillement. Heureux soient ceux qui ont eu le privilège de pouvoir profiter de telles occasions.

Mais bon, je ne vais pas vous faire croire que c’était mon rêve : la découverte d’autres pays oui, mais sans les voyages maritimes, bien que cela doive être magnifique de naviguer en plein océan, d’apercevoir le soleil se lever ou se coucher, les îles qui émergent de l’horizon, l’orage qui se répercute dans l’eau… mais j’ai déjà eu du mal avec une simple traversée de la Manche par mer calme… Je ne veux même pas imaginer une mer démontée avec des creux de 5 à 10 m, ou plus, et ne me parlez pas de tangage ou de roulis !

En parlant de ça, ce pourrait être intéressant et amusant de réserver un article à un petit quizz de marin ?

IMG_7058IMG_7057Parmi les maintes babioles ramenées de partout et d’ailleurs, je n’omettrai pas les superbes timbres qui ornaient les courriers, pas plus que le matériel photo-vidéo- diapos [caméra super 8 (pas de numérique à l’époque), projecteur film, diapos, appareil photos)]

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Mais en attendant, allons cliquer et ouvrir la vitrine de souvenirs.

De l’école à la retraite

Si on aime chanter, on ne peut qu’aimer également la musique, l’un n’allant pas sans l’autre.

Peut être ai-je hérité d’un petit côté paternel ? papa jouait de l’harmonica, de l’accordéon autrefois. Dans sa jeunesse, avec ses frères, ils animaient des bals de quartiers parfois et participaient à des concours de chansons. Il n’a aucune notion musicale et jouait à sa façon et à l’oreille. Il avait bien pris quelques cours de solfège mais au grand désespoir de son professeur. L’âge venant il a cessé de jouer, ce qui est bien dommage, mais il a toujours des chansons aux lèvres, qu’il interprète toujours à sa façon.

Peut-être ai-je hérité d’un petit côté maternel ? maman, enfant, aimait beaucoup la musique et rêvait de jouer du violon. Hélas, la guerre qui s’abattait sur notre Normandie, lui ôtant un jour l’audition, l’a privée de ses espoirs. Aurait-elle été une bonne musicienne, aurait-elle eu une jolie voix, nous ne le saurons jamais, ni elle, ni moi. Malgré cela, elle aime à regarder, au nouvel an, le concert philharmonique diffusé à la télévision et s’imagine la musique en suivant la gestuelle des musiciens et du chef.

fluteJe dois reconnaître que les cours de musique du lycée (collège maintenant) ne me passionnaient guère quand il fallait apprendre l’histoire de la musique. Comme tous les élèves d’alors et d’aujourd’hui, j’ai eu droit aux cours de flûte à bec (un peu cacophoniques), ce qui me plaisait un peu plus. C’était un peu moins du goût de mon frère à qui je cassais les oreilles à la maison et à mon chien qui m’accompagnait gaiement dès que je commençais à jouer.

Mais ma première attirance avec le chant et la musique remonte encore deux ans auparavant alors que j’étais en CM1/2. J’y avais à ce moment une institutrice qui avait été aussi ma première maîtresse en CP et que j’aimais beaucoup : Mme Blanfunay : je me la rappelle vêtue de sa blouse grise, mince, aux cheveux grisonnants, douce, calme et patiente, attentive à ses élèves, pleine de gentillesse, souriante et qui savait nous faire aimer ce qu’elle nous apprenait.

images (1)Tous les 15 jours (si je me souviens bien, c’était le mardi après-midi vers 15h), après avoir demandé le silence, elle allumait le poste radio qui trônait sur une étagère et sur lequel était diffusées, (sur France Musique ou France Culture ?) des séances de chants pour les écoles. Bras croisés sur nos bureaux, nous écoutions religieusement, et reprenions en choeur phrase à phrase avec notre instit, sous la direction de « Mr Radio ». Le temps passait vite (cela devait durer  ¾ d’heure-1 heure). C’est à cette occasion que j’ai appris la 5°  et 9° symphonie de Beethoven (à cette période s’appelait  « Hymne à l’universelle humanité« , qui est devenue l’hymne européen), chants que j’ai adorés et que je n’ai jamais oublié tout à fait.

Si je ne n’ai jamais pu prendre de cours de musique, chanter fait partie de moi. Quand je dis « chanter » c’est comme tout le monde ; je n’ai pas une voix exceptionnelle ; je chantonne. A cette époque, nous n’avions pas encore la télévision,  nous étions « poste TSF » et nous écoutions tous les radios-crochets, hit- parades journaliers afin de suivre le classement des derniers tubes sortis. Un peu plus ados, quand nous avions un peu d’argent dans notre tirelire, nous allions, à l’occasion, chez le disquaire (ça existait au 20° siècle) nous offrir un disque 33 ou 45 tours. J’en ai encore un carton plein qui sommeille au grenier.

imagesA la maison, il y avait un « tourne-disques » (platine de nos jours) qui était rarement sans tourner, papa écoutant régulièrement sa collection. Ce n’était pas le son des platines de maintenant, cela grésillait toujours un peu, les disques se rayaient, les « saphirs » (petite pointe qui lisait les sillons du disque) se cassaient. J’ai grandi au son de Tino Rossi, Vincent Scotto, Luis Mariano, Berthe Sylva, sans oublier Verchuren, Y. Horner, etc… jusqu’aux nouvelles chansons « Age tendre et tête de bois » qui peu à peu ont envahi la maison avec Clo-clo, Sheila, S.Lama, M.Sardou, S. Vartan, J. Halliday, A. Barrière, Adamo, S. Regiani, et j’en passe…

J’ai rempli des pages et des pages de cahiers à copier les paroles des chansons que j’écoutais en boucle, ainsi que celles de mon père. Je dois encore en avoir quelque part bien rangés au fond d’un carton, ainsi que des disques.

Mes enfants ont grandi eux au son de la platine puis des CD et DVD, des MP 3; à chacun son époque. Cours de piano (mais pas de place pour mettre un piano à la maison à ce moment) cours de guitare sèche, cours de flûte mais aucun n’a poursuivi, pour des raisons diverses, au delà de 2 ou 3 ans.

Toujours une chanson en tête, le temps a passé…

L’envie de pianoter autrement que sur un piano jouet et à un doigt a ressurgi peu après la retraite de mon mari, quand, grâce à une voisine qui est devenue une amie très chère (Madou) j’ai intégré la chorale locale en 2004 : L’envie de jouer les chants appris, les chansons que j’aime bien, me taquinait.

Comment peut-on bien jouer cette deuxième ligne d’une partition, et avec cette clé de fa à quoi correspondent les notes ? autant de questions de bases qui m’intriguaient. Depuis Internet s’était installé et j’allais y chercher les réponses à mes interrogations, mais en pratique, cela ne me donnait pas grand chose.

Je découvris alors deux écoles de musique sur Sévérac : l’antenne départementale de musique et une école privée. J’y vais, je n’y vais pas….

En 2006, je me jette à l’eau et je prends contact avec Emilyia A., professeur de piano à l’école de musique Virtuose de Sévérac le Château.

IMG_6901Mon mari  m’offre un piano de meilleure qualité que le « jouet » que j’avais et qui n’avait pas un son très mélodieux.

Je vais essayer de m’améliorer durant 5 ans, mais constatant mon peu d’évolution, je vais abandonner en 2011. Je dois reconnaître que, prise par maintes choses, je ne m’entraînais pas suffisamment à la maison. Or, je sais pertinemment que pour progresser il faut être rigoureux et s’astreindre à une pratique régulière. J’en suis donc restée au stade de première débutante qui ne fait que pianoter laborieusement.

Je m’y remets de temps en temps, avec des chansons que je connais, en version simplifiée. Mais je m’y astreins encore insuffisamment. Entre temps j’ai récupéré les partitions de papa, d’autres qui me plaisaient par contact internet, jusqu’à avoir une jolie collection que je partage sur des sites de musique. Bien que je sois incapable de jouer la moitié de ces mélodies, ces échanges me donnent l’occasion de rencontres sympathiques, parfois surprenantes et toujours riches en contacts humains.

Côté solfège, j’ai bien retrouvé toutes les notions de bases apprises à l’école, appris quelques autres choses, mais pas de quoi faire de moi une musicienne accomplie. Je me plais quand même à retranscrire des partitions, lorsqu’elles sont trop « sales » ou mal scannées avec un logiciel gratuit « musescore » qui me permet d’entretenir mes quelques notions musicales.

Avec un petit effort, arriverais-je un jour à faire quelques progrès ? Mais comme on le dit souvent : l’essentiel, c’est de se faire plaisir.

Et je me fais plaisir lorsque je pianote et quand je chante.

Premiers pas en Pergamano

J’ai toujours aimé réaliser des cartes. En 2000, j’en réalisais en fleurs séchées, en soie, en aquarelle…

Cette activité je l’ai découverte par hasard, en regardant une vitrine d’art créatif. Je suis tombée sur un coffret « pour débuter » : Réaliser de magnifiques cartes en « papier parchemin ». Les motifs étaient tellement jolis et fins que j’ai fini par craquer et je me suis lancée (le coffret n’est plus le même qu’à l’époque évidemment).

Mais Le pergamano qu’est ce que c’est ?

C’est un art à l’origine ancestrale. Il fut développé au cours des siècles. C’est une Colombienne Martha Ospina qui a redonné sa popularité à cet art avec des réalisations magnifiques, d’une finesse extrême. Elle a édité un nombre impressionnant de livres qu’on ne se lasse pas de feuilleter.  D’autres créateurs ont édité comme Anneke’s Bloemen

Pour expliquer très simplement ce qu’est le PERGAMANO, je dirai que c’est de l’embossage sur du papier (genre) calque, très épais. On trace à l’encre, au crayon, stylo, le motif, et on travaille sur l’envers du papier à l’aide de petits outils pour faire blanchir et donner le relief au dessin. On peut agrémenter aussi de perforations, découpes, etc… On commence souvent par des motifs tous blancs. On peut ensuite employer diverses techniques de coloration, sur l’endroit de la carte pour colorer le motif ou sur l’envers pour des fonds colorés. C’est un travail délicat qui demande beaucoup de concentration, de patience et de minutie. Les réalisations ne s’arrêtent pas aux cartes, mais aussi aux tableaux, boîtes, pochettes… Ci après quelques unes de mes réalisations pur illustrer.

Peu de magasins d’arts créatifs en France font cette activité sauf dans les grandes villes; J’en avais trouvé  sur Rodez (au Kaléïdoscope, qui a disparu) mais le matériel est très limité.

Par contre sur internet vous pouvez trouver tout ce dont vous pouvez rêver pour ce loisir, de l’outillage, des papiers, des pochettes de patrons, des livres avec patrons tous plus beaux les uns que les autres.   On a la chance aussi sur internet de trouver pas mal de modèles gratuits.( Il suffit de taper Pergamano ou dentelle de papier dans votre barre de recherche.) Gros bémol toutefois, beaucoup de livres sont en hollandais ou anglais. On en trouve quand même quelques un en français. Mais, quand on a compris la technique de base, peu importe la langue, on peut très bien se débrouiller avec les patrons ou avec sa propre créativité.

Ci après quelques liens :

http://www.cultura.com/loisirs-creatifs/boutique/pergamano.html

http://www.creavea.com/pergamano_boutique-loisirs-creatifs_400.html?gclid=CPGIt6WT2csCFUWNGwodemIHmQ

https://www.avecpassion.fr/29-pergamano-parchment-craft-dentelle-papier-parchemin?gclid=CIO8hbeT2csCFYIK0wodcDgNqw

http://www.perfectparchmentcraft.com/

2005 Réalisations bois

Après le petit banc , les premiers souhaits familiaux s’enregistrent sur le carnet de commande.

Une table basse pour l’un, une petite bibliothèque enfants pour l’autre.

Le  bouche à oreille et le visu étant une bonne publicité, la fin d’année se terminera avec un meuble télévison-hifi .

On commence à essayer d’autres choses, comme la marqueterie : travail long et minutieux auquel j’ai été embauchée pour la disposition des petits pavés de bois d’essences et de couleurs différentes. Je ne parle pas des appels réïtérés pour tenir une planche, aider à encoller ou poser les serre-joints, donner un avis ou une idée (écouté, contesté, mais souvent pris en compte), sans parler des aller-retour aux magasins pour aller acheter le petit truc qui manque toujours à tout bon bricoleur, qui ne va pas, qui n’est pas le bon modèle…

Mais le résultat est là. J’adore ce petit meuble  bas de télé.

combine_bois_jean_ebeniste Clic sur la machine

Voyages – voyages…

imagesIl m’a fallu une journée pour récapituler et réordonner les souvenirs de voyages et d’escales de mon marin ; je ne faisais pas encore partie de sa vie à cette époque.

Heureusement que, bien rangés dans nos archives, nous avons pu ressortir le livret militaire où  tout était retranscrit en détail. Merci aux bonnes vieilles transcriptions manuelles qui nous ont permis de conserver ces documents. Avec l’informatique actuelle, je ne suis pas sûre que les dossiers soient remis à leurs propriétaires.

Si cette journée de recherches a été un plongeon de jeunesse pour mon mari, moi, il m’a redonné l’occasion de faire une bonne révision géographique ; j’ai un peu-beaucoup de mal à situer les îles dans notre grand univers….

planisphere

De toutes ces escapades, évidemment plein de souvenirs,  dans la tête et les bagages  : heureusement que les malles étaient un peu limitées sinon on ne saurait plus où les mettre… et on en a distribué dans la famille…

Les bateaux 

Amiral Charner 4 ans sur l’ aviso escorteur Amiral Charner basé à Tahiti, sous les  commandements successifs des Capitaines de Frégate : Clech, Hieronimus, Jacquel, Briart, Belin. L’ Amiral Charner a été désarmé en 1990 puis vendu à l’ Uruguay en 1991. Il naviguait encore en 2008 sous le nom de Montevideo.

Je dois avoir des photos et livres souvenirs mais il me faudra prendre le temps de les trier et scanner. Ce sera peut être pour un autre article.

Edic2

 

1 an sur l’ E.D.I.C. 9073, (Engin de Débarquement d’Infanterie et de Chars) basé en Polynésie Française, à Papeete mais affecté à Mururoa. C’est là que la France faisait ses essais de bombes nucléaires.

C’est beau, « en photos », une bombe qui explose mais quelle laideur dans l’usage auquel elle est destinée ! Et,  qu’a-t-on laissé là-bas, dans un lieu aussi paradisiaque, que de vastes étendues désertiques et irradiées pour encore combien d’années ? Combien de fois a-t-on détruit un peu plus cet univers ? Combien de personnes, civiles ou militaires, souffrent et meurent encore des suites de ces essais ? Quels dégâts irréversibles, annonceurs peut-être d’autres catastrophes, a-t-on créés ?

 

Foch avions  21 mois sur le Porte avions FochL’incorporation sur le Foch, alors en rade de Brest, marque le début d’une vie plus sédentaire et continentale.

Naviguer sur un porte-avions c’est encore autre chose qu’un aviso ou qu’un EDIC, ne serait-ce que par la taille : une ville flottante ! 265 m de long.  Et l’occasion de refaire une longue traversée jusqu’aux Etats Unis.

Le Foch a été vendu  en l’an 2000. Il navigue à présent sous pavillon brésilien et répond au nom de Sao-Paulo.

 

images FochPourquoi le bonnet de marin,  ou bachi en argot de marin,  est blanc au lieu de bleu ? Il est bleu mais recouvert d’une housse blanche appelée « coiffe » . Elle ne se mettait qu’en été, à cause du soleil, mais depuis 1988, elle se porte en permanence.