Ma barrière est enfin à l’abri des intempéries avec sa sous-couche. Mais les grosses chaleurs de juin, puis la pluie et le froid m’ont encore stoppée dans mon élan artistique. Les vacances scolaires sont déjà là et donc, pas de temps de libre pour enfin m’y remettre. Quand l’aurais-je donc finie cette barrière ? surtout qu’il y aura encore les balustrades de fenêtres à faire, perchée sur une échelle, et mon méga-volet de séjour qui dépareille un peu dans son ancien vert. Puisqu’ils se feront de par l’intérieur,  je pourrais toujours m’attaquer à mes contours de fenêtres…

Je me laisse très volontiers accaparer par Chante’Choeurs et tout ce qui est chorale, au détriment de Marylou (qui prépare toujours son nid) et d’autres tâches qui m’attendent.

Je vais profiter d’un petit rayon de soleil et de températures un peu plus clémentes pour retourner, après un petit bout de jardin, à ma barrière.

Abandonnée depuis cet hiver,  celle-ci fait un peu bariolée,  entre ses nouvelles et anciennes peintures : du vert, du jaune, du blanc, du rouge… Le mauvais temps puis des occupations familiales m’avaient empêchées de m’y remettre plus tôt. Reste à souhaiter que le soleil estival d’il y a une quinzaine de jours, refasse son apparition pour pouvoir continuer et….terminer.

Car il y a encore du travail ; non seulement la barrière mais aussi les volets du séjour et tous les encadrements de fenêtres restés verts. Donc, de quoi faire pour cet été.

Après ce joli mois de mars ensoleillé puis l’avril pluvieux, l’éclat de ce début de printemps s’est quelque peu terni et les herbes folles ont envahies le jardin dressant fièrement leurs épis : il faudra bien y aller faire un peu de « ménage », et couper tout ce qui s’est rendormi. Quelques après-midi de travail qui ne me motivent que peu actuellement. Mais comme pour la peinture, le tout est s’y remettre.

Mais d’autres travaux sont en cours. mon mari a réinvesti son atelier menuiserie. Nous le retrouverons sous peu, dans sa rubrique, pour suivre la fabrication d’une bibliothèque sur mesure, assortie à un meuble télé précédemment réalisé.

Je n’ai guère suivi les évènements locaux mais en voilà un de taille qui mérite d’en parler. De plus, il ne me demande guère d’efforts puisqu’il se fait devant chez moi, dans le jardin public. Allons jeter un coup d’oeil… par la fenêtre ou sur le terrain.

A notre arrivée sur Sévérac le Château, en 2002, la maison dormait derrière ses portes et volets gris délavé et ses balustrades et barrière noires.
Après une saison passée à décaper et à peindre, portes et volets sont passés au vert olive et les barrières au vert foncé. Des heures et des heures de travail, sueur et ampoules !

A l’occasion d’un « rafraîchissement » où tout est repassé par l’atelier peinture, les « artistes » ont voulu y mettre leur patte ;

Et pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Les ferrures des portes et volets se sont foncées en vert bouteille sur fond vert olive. Et les balustrades sont passées à deux couleurs, vert foncé pour les parties droites et jaune pour les volutes : un travail de patience !

Les années passant, la maison s’est agrémentée d’une véranda en lieu et place du balcon. Le portail, devenant récalcitrant, a été remplacé. Et cette année, devant l’éventualité de devoir repasser par la case « peinture », travail devenant ardu, pénible et risqué (démontage des volets et encadrements, etc..), nous avons opté pour un relooking total et sans entretien ultérieur.

La maison s’est réveillé un matin, dans ses nouveaux atours en aluminium, toute de rouge pourpre vêtue. Ayant voulu lui garder son caractère originel, nous avons choisi de remettre des persiennes et non pas des volets roulants comme tout le monde. Le sous-sol a vu le garage se parer d’une belle porte électrique et isolante, et la cave a trouvé son pendant assorti.

Reste la balustrade de l’escalier et la barrière : alors pour continuer dans la simplicité du travail, j’ai repris mes outils pour tout ré-décaper entièrement (assisté de mon chef de travaux, pour le décapage) et ré-assortir mes ferronneries au reste de la maison (en peinture « artistique » c’est moi le chef !). Et comme le « trop facile » m’ennuie, je suis repartie avec mes deux couleurs : rouge pourpre et ivoire. Quelques nombreuses heures de travail qui s’éparpillent au gré de mon emploi du temps et de la météo parfois trop chaude ou pluvieuse. Mais j’espère bien finir, au moins mon escalier, avant la mauvaise saison. La barrière risque fort de n’être faite que l’année prochaine…       A voir…

Vous allez me dire : « là, à part la peinture, ce n’est pas nous qui l’avons fait ». Mais je reviendrai peu à peu sur le travail polyvalent de mon mari-bricoleur.